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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 18:32

Dans les « films de kidnaping », le niveau d'humanité vole bas, côté scène. Les mauvais bougres enlèvent et ligotent lâchement une victime. Cette dernière est réduite à l'état d'esclave, dans la pénombre d'un sous-sol. A ce décor, les ravisseurs de Rapt (2008, Lucas Belvaux), rajoutent même une tante de camping en guise de niche. En revanche, Alice Creed (Gemma Arteton), s'en tire plutôt bien niveau standing : un lit milieu de gamme Ikea, un jogging Adidas bleu tout propre, dans la même collection que l'ensemble jaune d'Uma Thurman de Kill Bill (2003), et un maquillage toujours au poil. Pour le reste, des progrès dans le traitement des prisonniers restent à faire.

Alice Creed2Avec quelques livres sterling en poche, le huis-clos de J Blackson (scénariste de The Descent 2, 2009, réalisé par Jon Harris) se base uniquement sur la relation entre les deux ravisseurs et leur proie : pas de flics, ni de père héroïque, et même pas un livreur de pizza. Une simplicité rafraîchissante, qui est renforcée par l'absence de second degré, souvent accolé à ces personnages de jeunes perdants anglais (Trainspotting, Arnaques crimes & Botanique, Snatch, Full Monty...). Mais une légère pointe d'humour vogue tout de même sur la frontière entre le jaune et le noir. La chanson pop de Cathy Davey clos par une touche d'artifice, ce film épuré qui ne s'appuyait jusqu'alors que sur ses protagonistes.


Film anglais sorti le 1er juillet 2010

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commentaires

Y
<br /> Critique assez mitigées dans la presse pour ce film. Je ne comprends pas.<br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> certains ont trouvé ça tiré par les cheveux. les goûts et les couleurs...<br /> <br /> <br /> <br />